Beaucoup de gens sont d’accord sur le fait que Jésus Christ était un homme bon, ou un grand prophète, mais ils prétendent, par contre, que Jésus ne s’est jamais réclamé d’être Dieu. Ceux qui nient la déité de Jésus font référence à des écritures qui renforcent leur croyance selon laquelle Jésus n’a jamais eu l’intention d’être adoré comme Dieu.
La preuve, cependant, indique que, depuis le temps des apôtres, Jésus était adoré comme Seigneur. Après la mort des apôtres, plusieurs chefs d’églises des premier et deuxième siècles ont écrit sur la déité de Jésus. Finalement, en 325 A. D., les chefs de l’église ont exprimé la croyance que Jésus était pleinement Dieu.
Certains prétendent que l’église a ” inventé ” la déité de Jésus en réécrivant le récit des évangiles. En fait, le livre de fiction le mieux vendu du monde, Le Code Da Vinci, a vendu plus de 40 millions de copies en revendiquant cet argument (Voir ” Y a-t-il vraiment eu un complot De Vinci ? “). Bien que le livre ait enrichi son auteur, Dan Brown, son conte de fiction fut évalué par les experts comme mauvaise histoire. En fait, le Nouveau Testament est considéré comme ” le plus fiable de tous les documents anciens “. (Voir ” Les évangiles sont-ils véridiques ? “).
Dans cet article, nous examinerons ce que Jésus Christ a dit sur lui-même. Qu’est-ce que Jésus voulait dire par les termes : ” Fils de l’homme “, et ” Fils de Dieu ” ? Si Jésus n’était pas Dieu, pourquoi ses ennemis l’ont-ils accusé de ” blasphème ” ? Et, encore plus important, si Jésus n’était pas Dieu, pourquoi a-t-il accepté l’adoration ?
D’abord, regardons brièvement ce que les Chrétiens croient au sujet de Jésus Christ.
De créateur à charpentier ?
Au cœur du christianisme, nous trouvons la conviction que Dieu est venu sur terre en la personne de son Fils, Jésus Christ. La Bible enseigne que Jésus n’est pas un être créé comme les anges, mais qu’il est le créateur même de l’univers. Ainsi que le théologien J. I. Packer l’écrit : ” L’évangile nous dit que notre créateur est devenu notre rédempteur. “[2]
Le Nouveau Testament révèle que, conformément à la volonté de son Père, Jésus a temporairement mis de côté sa puissance et sa gloire pour devenir un petit bébé sans défense. Pendant qu’il grandissait, Jésus a travaillé dans un atelier de charpenterie ; il a vécu la faim, la fatigue, la douleur et la mort comme nous. Enfin, à l’âge de 30 ans, il commença son ministère public.
Un seul Dieu
La Bible révèle Dieu comme le créateur de l’univers. Il est infini, éternel, tout-puissant, omniscient, personnel, droit, aimant, juste et saint. Il nous a créé à son image et pour son plaisir. Selon la Bible, Dieu nous a créés pour une relation éternelle avec lui.
Quand Dieu parla à Moïse depuis le buisson ardent, 1500 ans avant Christ, Il réaffirma qu’Il était le seul Dieu. Dieu dit à Moïse que son nom était Yahvé (JE SUIS). (La plupart d’entre nous sommes plus accoutumés à entendre la traduction anglo-saxonne de Jéhovah ou SEIGNEUR.[6]) Depuis ce temps, l’Écriture fondamentale (Shema) du judaïsme a été :
” Écoute, Israël, l’Éternel notre Dieu, est le seul Éternel. ” (Deutéronome 6, 4)
C’est dans ce contexte de croyance monothéiste que Jésus est apparu, a mené son ministère, et a commencé à établir des revendications qui étonnèrent tous ceux qui entendirent. Et selon Ray Stedman, Jésus est le thème central des Écritures hébraïques.
” Là, sous la forme d’un être vivant et respirant, se trouve celui qui satisfait et réalise tous les symboles et prophéties de la Genèse à Malachie. Quand nous passons de l’Ancien Testament au Nouveau, nous trouvons qu’une personne, Jésus de Nazareth, est le point focal des deux Testaments. “[7]
Mais si Jésus est l’accomplissement de l’Ancien Testament, ses revendications devraient confirmer que ” l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel “, à commencer par le nom qu’il porte. Regardons plus avant.
Le nom sacré de Dieu
Quand Jésus débute son ministère, ses miracles et son enseignement radical attirent immédiatement d’immenses foules, créant un mouvement d’enthousiasme frénétique. A mesure que sa popularité se répand auprès des masses, les chefs juifs (les Pharisiens, Sadducéens et les Scribes) commencent à voir Jésus comme une menace. Soudain, ils cherchent des moyens de le faire trébucher.
Un jour, Jésus est en train de débattre avec quelques Pharisiens au temple lorsque, tout d’un coup, il leur dit qu’il est ” la lumière du monde “. Il est presque bizarre de se représenter cette scène, où un charpentier en voyage des terres basses de Galilée déclare à ces docteurs ès religion qu’il est ” la lumière du monde ” ! Convaincus que Yahvé est la lumière du monde, ils rétorquent avec indignation :
” Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai. ” (Jean 8, 13 Bible Louis Segond, 1910).
Alors Jésus leur dit que, 2000 ans plus tôt, Abraham avait prévu sa venue. Leur réponse est incrédule :
” Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! ” (Jean 8, 57)
Jésus les choque alors encore davantage :
” En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. ” (Jean 8, 58 Bible Louis Segond, 1910)
Tout d’un coup, ce charpentier non-conformiste arrive sur la scène, sans aucun diplôme en religion, et prétend exister éternellement. En outre, il s’approprie le titre JE SUIS (ego eimi) [8], le nom sacré de Dieu ! Ces experts religieux vivaient et respiraient les Écritures de l’Ancien Testament qui déclaraient que seul Yahvé était Dieu. Ils connaissaient l’Écriture proclamée par Ésaïe :
” C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. ” (Ésaïe 43, 11 Louis Segond, 1910)
Puisque la sentence du blasphème était la mort par lapidation, les chefs religieux furieux se mirent à ramasser des pierres pour lapider Jésus. Ils pensaient que Jésus s’intitulait lui-même ” Dieu “. A ce moment-là, Jésus aurait pu leur dire : ” Une minute ! Vous m’avez mal compris—je ne suis pas Yahvé. ” Mais Jésus ne modifia pas sa déclaration, même au risque de se faire tuer.
Lewis explique la fureur des docteurs de la loi :
” Il dit…’Je suis né du seul Dieu, avant Abraham, j’existe’, et rappelez-vous ce que les mots ‘je suis’ signifiaient en hébreu. Ces mots étaient le nom de Dieu, qu’un être humain n’a pas le droit de prononcer, le nom mortel si prononcé. “[9]
Certains pourraient prétendre qu’il s’agissait d’un événement isolé. Mais Jésus a aussi utilisé ” JE SUIS ” pour se qualifier lui-même en plusieurs autres occasions. Considérons certaines de ces occasions, en essayant d’imaginer nos réactions si nous avions entendu les revendications radicales de Jésus :
- ” Je suis la lumière du monde ” (Jean 8, 12)
- ” Je suis le chemin, la vérité, et la vie ” (Jean 14, 6)
- ” Nul ne vient au Père que par moi ” (Jean 14, 6)
- ” Je suis la résurrection et la vie ” (Jean 11, 25)
- ” Je suis le bon berger ” (Jean 10, 11)
- ” Je suis la porte ” (Jean 10, 9)
- ” Je suis le pain vivant ” (Jean 6, 51)
- ” Je suis le vrai cep ” (Jean 15, 1)
- ” Je suis l’alpha et l’oméga ” (Apo. 1, 8)
Comme Lewis le fait remarquer, si ces revendications ne provenaient pas de Dieu lui-même, Jésus aurait été considéré comme un fou. Mais ce qui rendait Jésus crédible auprès de ceux qui l’entendaient, c’était les miracles créatifs qu’il effectuait, ainsi que son enseignement rempli de sagesse et d’autorité.
Le Fils de l’homme
Certains disent que Jésus ne voulait pas dire qu’il était Dieu lorsqu’il utilisa le nom JE SUIS. Ils prétendent que le fait que Jésus s’appelait lui-même le ” Fils de l’homme ” prouve qu’il ne se réclamait pas d’être divin. Donc, quel est le contexte du titre ” Fils de l’homme “, et qu’est-ce qu’il signifie ? ”
Packer écrit que le nom “Fil de l’homme” faisait référence au rôle de Jésus en tant que sauveur et roi, accomplissant la prophétie messianique d’Ésaïe 53.10 Ésaïe 53 est le passage prophétique le plus détaillé sur le Messie à venir, et le décrit clairement comme le sauveur qui souffre. Ésaïe qualifie aussi le Messie de ” Dieu puissant “, ” Père éternel “, ” Prince de la paix ” (Ésaïe 9, 6).
En outre, de nombreux experts disent que Jésus faisait allusion à lui-même en tant qu’accomplissement de la prophétie de Daniel sur le ” Fils de l’homme “. Daniel avait prophétisé que le ” Fils de l’homme ” recevrait l’autorité sur l’humanité et recevrait l’adoration :
” Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. ” (Daniel 7, 13 et 14)
Alors, qui est ce ” fils de l’homme “, et pourquoi est-il adoré quand Dieu seul doit être adoré ? Jésus dit à ses disciples que lorsqu’il reviendrait sur terre : ” Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. ” (Luc 21, 27). Jésus dit-il ici qu’il est l’accomplissement de la prophétie de Daniel ?
Le Fils de Dieu
Jésus s’est aussi réclamé d’être le ” Fils de Dieu “. Ce titre ne signifie pas que Jésus est le Fils biologique de Dieu. Cela ne signifie pas non plus que le terme ” Fils ” exprime une infériorité du Fils par rapport au Père, pas plus qu’un fils humain ne serait inférieur en essence à son père. Un fils partage l’ADN de son père et, bien qu’il soit individuellement différent, ils sont tous les deux des hommes. Les experts disent que le terme ” Fils de Dieu “, dans les langues d’origine, signifie l’image, ou ” dans la même classe “. Jésus veut dire par là qu’il possède l’essence divine, ou en termes du 21 siècle, ” l’ADN de Dieu “. Le Professeur Peter Kreeft explique :
” Que voulait dire Jésus quand il s’appelait lui-même le ‘Fils de Dieu’ ? Le fils d’un homme est un homme. (A la fois ‘fils’ et ‘homme’, dans la langue traditionnelle, signifient indifféremment mâles et femelles.) Le fils d’un singe est un singe. Le fils d’un chien est un chien. Le fils d’un requin est un requin. Et le Fils de Dieu est Dieu. ‘Fils de Dieu’ est un titre divin. “[11]
Dans Jean 17, Jésus parle de la gloire qu’il partageait avec le Père avant que le monde commence. Mais en se qualifiant lui-même de ‘Fils de Dieu’, Jésus se réclame-t-il de l’égalité avec Dieu ? Packer répond :
” Donc, quand la Bible proclame Jésus comme le Fils de Dieu, la déclaration est une affirmation de sa déité personnelle distincte. “[12]
Ainsi, les noms que Jésus a utilisés pour lui-même indiquent le fait qu’il se réclamait de l’égalité avec Dieu. Mais est-ce que Jésus parlait et agissait avec l’autorité de Dieu ?
Il pardonne le péché
Dans la religion juive, le pardon du péché était le privilège de Dieu seul. Le pardon est toujours personnel ; quelqu’un d’autre ne peut pas pardonner à la place de la personne offensée, notamment si la personne offensée est Dieu. Mais en plusieurs occasions, Jésus agit comme s’il était Dieu en pardonnant des pécheurs. Les chefs religieux furieux finalement explosèrent contre Jésus lorsqu’il pardonna les péchés d’un paralytique sous leurs yeux.
” Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? ” (Marc 2, 7)
Lewis imagine les réactions stupéfaites de tous ceux qui entendirent Jésus :
” Alors vient le vrai choc, ” écrit Lewis : ” Parmi ces Juifs, apparaît soudain un homme qui se met à parler comme s’il était Dieu. Il prétend pardonner les péchés. Il dit qu’Il a toujours existé. Il dit qu’Il va venir juger le monde à la fin des temps. ” [18] ” Soyons clairs. Parmi les panthéistes, comme les Indiens, n’importe qui pourrait dire qu’il est une partie de Dieu, ou qu’il ne fait qu’un avec Dieu… Mais cet homme, parce qu’il était juif, ne faisait en aucun cas référence à ce type de dieu. Dieu, dans sa langue, signifiait l’Être en dehors du monde ; celui qui l’a créé et qui est infiniment différent de quoi que ce soit d’autre. Quand vous saisissez cela, vous voyez que ce que cet homme disait était, en termes simples, la chose la plus choquante qui ait jamais été itérée par des lèvres humaines. ” [13]
Il prétend que Dieu et lui ne font qu’un
Ceux qui écoutaient Jésus pouvaient observer sa perfection morale, et ils le virent accomplir des miracles, se demandèrent s’il était le Messie longtemps promis. Finalement, ses adversaires l’entourèrent au temple, et lui demandèrent :
” Jusqu’à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. “
Jésus leur répondit : ” Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. ” Il compara ses fidèles à des brebis en disant : ” Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais. ” Il leur révéla alors que ” le Père est plus grand que tous ” et toutes ses œuvres ” viennent du Père “. L’humilité de Jésus doit avoir été désarmante. Mais soudain, Jésus laissa tomber une bombe en leur disant : (Jean 10, 25 à 30)
” Moi et le Père nous sommes un. ”
Si Jésus avait dit qu’il était simplement en harmonie avec Dieu, il n’y aurait pas eu trop de réaction. Mais, les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur demanda alors : ” Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? ”
Ils lui répondirent : ” Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. ” (Jean 10, 33).
Quand Jésus préparait ses disciples à sa mort prochaine sur la croix et à son départ, Thomas voulait savoir où il s’en allait et comment y aller. Jésus répondit à Thomas :
” Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. ” (Jean 14, 5 à 9)
Ils étaient perplexes. Philippe demanda alors à Jésus : ” Montre-nous le Père “. Jésus répondit à Philippe avec ces paroles choquantes :
” Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ! “
En fait, Jésus disait : ” Philippe, si tu veux voir le Père, regarde-moi ! ” Au chapitre 17 de l’Évangile de Jean, Jésus révèle que son union avec son Père a existé depuis l’éternité, ” avant que le monde fût créé “. D’après Jésus, il n’y a jamais eu une époque où il ne partageait pas la gloire et l’essence même de Dieu.
L’autorité de Dieu
Les Juifs considéraient toujours Dieu comme l’autorité ultime. Le terme ” autorité ” était bien compris en Israël sous l’occupation romaine. En ce temps, un édit de César pouvait envoyer instantanément des légions à la guerre, condamner ou faire grâce aux criminels, et établir des lois et règlements de gouvernement. En fait, l’autorité de César était telle qu’il se réclamait lui-même d’être d’essence divine.
Avant de quitter la terre, Jésus expliqua l’étendue de son autorité :
” Jésus parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. ” (Matthieu 28, 18 Bible Louis Segond, 1910).
Avec ces paroles remarquables, Jésus revendique l’autorité suprême, non seulement sur la terre, mais aussi au ciel. John Piper fait remarquer :
” …Les amis et les ennemis de Jésus trébuchaient continuellement sur ce qu’il disait et faisait. Il marchait tranquillement le long de la route, apparemment semblable à n’importe quel autre homme, puis il se retournait et disait quelque chose du genre : ‘Avant Abraham, je suis.’ Ou : ‘Si tu m’as vu, tu as vu le Père.’ Ou encore, très calmement, après avoir été accusé de blasphème, il disait : ‘Le Fils de l’Homme possède l’autorité sur terre de pardonner les péchés.’ S’adressant aux morts, il disait simplement : ‘Viens’ ou : ‘Lève-toi’. Et ils obéissaient. Aux tempêtes de la mer, il disait : ‘Calme-toi.’ Et à une miche de pain, il disait : ‘Multiplie-toi par milliers.’ Et cela se réalisait instantanément. “[14]
Certains pourraient prétendre que, puisque l’autorité vient de son Père, cela n’a rien à voir avec le fait que Jésus est Dieu ou non. Mais Dieu ne délègue jamais son autorité à un être créé pour que celui-ci soit adoré. Cela serait contraire à son commandement.
Il reçoit l’adoration
Rien n’est plus fondamental aux Écritures hébraïques que le fait que Dieu seul doit être adoré. En fait, le premier des dix commandements dit :
” Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. ” (Exode 20, 3 Bible Louis Segond, 1910).
Donc, le péché le plus terrible qu’un Juif pouvait commettre était d’adorer une autre créature en dehors de Dieu, ou de recevoir lui-même l’adoration. Alors, si Jésus n’est pas Dieu, cela serait du blasphème s’il acceptait l’adoration.
Après la résurrection de Jésus, les disciples dirent à Thomas qu’ils avaient vu le Seigneur vivant (Jean 20, 24 à 29). Thomas se moqua, leur disant qu’il ne croirait que s’il pouvait mettre ses doigts sur les blessures laissées par les clous sur les mains de Jésus et sur la blessure de son côté. Huit jours plus tard, les disciples étaient tous ensemble dans une salle fermée à clé quand Jésus apparut soudain devant eux. Jésus regarda Thomas et lui dit : ” Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté. ”
Thomas avait besoin de davantage de preuve. Il crut immédiatement, s’exclamant à Jésus :
” Mon Seigneur et mon Dieu ! “
Thomas adora Jésus comme Dieu ! Si Jésus n’était pas Dieu, il aurait sûrement réprimandé Thomas à ce moment-là. Mais, au lieu de réprimander Thomas pour l’adorer comme Dieu, Jésus le félicita en lui disant :
” Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux sont ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! “
Jésus accepta l’adoration en neuf occasions dont nous avons le témoignage. Dans le contexte de la foi juive, l’acceptation de l’adoration par Jésus est très explicite sur sa revendication de divinité. Mais ce ne fut qu’après que Jésus monta au ciel que ses disciples comprirent véritablement. Avant que Jésus ne quitte la terre, il dit à ses disciples : ” Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ” (Matthieu 28, 19), plaçant à la fois le Saint Esprit et lui-même au même niveau que le Père.[15]
L’alpha et l’oméga
Alors que l’apôtre Jean était en exile sur l’île de Patmos, Jésus lui révéla dans une vision les événements qui auraient lieu à la fin des temps. Dans la vision, Jean décrit la scène incroyable suivante :
” Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé….’Je suis l’alpha et l’oméga—[le début et la fin]’, dit le Seigneur Dieu, ‘Celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.’ “
Alors qui est cette personne qui s’appelle ” l’alpha et l’oméga “, ” le Seigneur Dieu “, ” le Tout-Puissant ” ? Il nous est dit qu’il fut ” percé “. Cela établit clairement que l’alpha et l’oméga est Jésus. Il est celui qui fut percé sur la croix.
Jean, qui était plus proche de Jésus que tous les autres disciples, voit l’image d’une personne qui lui parle. Il écrit :
” Et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme….Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu….Et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. ” (Apo. 1, versets 13, 14 et 16b).
Il est impossible de vraiment saisir les émotions de Jean alors qu’il voit cette personne, brillante comme soleil dans sa force, avec des yeux comme des flammes de feu. Il tombe immédiatement à ses pieds comme mort. Si c’était Jésus, pourquoi Jean ne l’a-t-il pas reconnu ? Peut-être pensa-t-il qu’il s’agissait d’un ange ? Écoutons les paroles de Jean :
” Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. ” (Apo. 1, 17)
Celui qui parle à Jean se présente lui-même comme ” le premier et le dernier “, une référence claire à son caractère éternel. Et puisque seul Dieu est éternel, il doit s’agir de Dieu. Mais dans la même phrase, il dit à Jean qu’il est celui qui était mort et qui est vivant. Nous savons donc qu’il ne pourrait pas s’agir de Dieu le Père puisque le Père n’a jamais souffert la mort en tant qu’homme.
” Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus….Et celui qui était assis sur le trône dit… ‘Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.’ ” (Apo. 20, 11 et Apo. 21, 6)
C’est le Seigneur Jésus Christ qui règne depuis le grand trône blanc. Jésus avait déjà dit à ses disciples qu’il serait le juge final de l’humanité. Il avait promis que ceux qui placeraient leur confiance en lui seraient sauvés du jugement du péché, mais ceux qui le rejetteraient seraient jugés.
Conclusion
Alors, est-ce que Jésus a prétendu être Dieu, ou est-ce qu’il a été simplement mal compris ? Examinons à nouveau les revendications de Jésus et demandons-nous : Jésus aurait-il fait des revendications aussi radicales s’il n’était pas Dieu ?
- Jésus utilisa le nom de Dieu pour lui-même
- Jésus s’appela lui-même ” Fils de l’homme “
- Jésus s’appela lui-même ” Fils de Dieu “
- Jésus prétendit qu’il pouvait pardonner les péchés
- Jésus prétendit qu’il faisait un avec Dieu
- Jésus revendiqua toute autorité
- Jésus accepta l’adoration
- Jésus s’appela lui-même ” l’alpha et l’oméga “
Certains pourraient dire : ” Comment peut-on croire les revendications de Jésus ? Quelles preuves a-t-il fournies ? ” Trois jours après sa crucifixion, ses disciples ont prétendu qu’ils l’avaient vu vivant. Si leur histoire était fausse, il serait mort alors que les Romains lui firent subir la torture la plus horrible connue de l’homme. Mais leur conviction et leur sincérité vainquirent Rome and changèrent notre monde (Voir ” Jésus est-il ressuscité ? “). Lewis explique la raison de leur conviction :
” Ce qui est au-delà de tout espace et temps, ce qui est non créé, éternel, est venu dans la nature, est descendu dans Son propre univers, et est ressuscité. “[16]
Cet intellectuel brillant avait d’abord pensé que Jésus était un mythe, tel les dieux fabriqués par les hommes de la Grèce et de la Rome antiques. Mais comme il commença à examiner la preuve sur Jésus, il réalisa que les témoignages du Nouveau Testament sur Jésus Christ sont basés sur des faits solides et historiques. Cet ancien sceptique conclut son étude de la preuve concernant Jésus Christ avec ces réflexions :
” Il vous faut choisir. Soit cet homme était, et est toujours, le Fils de Dieu, soit il s’agit d’un fou ou pire. Mais évitons de tomber dans ce non-sens condescendant de l’appeler grand enseignant humain. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. ”
Lewis découvrit qu’une relation personnelle avec Jésus donnait du sens à sa vie, une motivation et une joie qui dépassait tous ses rêves. Il ne regretta jamais son choix et il devint un porte-parole important pour Jésus Christ. Et vous ? Avez-vous fait votre choix ?
Cliquer ici pour connaître le message que Jésus vous adresse dans l’article ” Pourquoi Jésus ? ”
” Les apôtres croyaient-ils que Jésus est Dieu ? “
Si Jésus est Dieu, alors nous devrions nous attendre à ce que ses fidèles les plus proches proclament sa déité dans leurs témoignages écrits. Le christianisme base sa croyance dans la divinité de Jésus sur leurs propres paroles.
Cliquer ici pour découvrir ce qu’ils croyaient et enseignaient.
Notes de fin
1. Will Durant, Caesar and Christ, vol 3 of The Story of Civilization (New York: Simon & Schuster, 1972), 563.
2. A. H. McNeile, Introduction to the New Testament (Oxford: Clarendon Press, 1955), 463, 464
3. The title Lord is freely used in both Testaments to refer to God and Jesus. In the Old Testament the Hebrew word for Lord was Adonai. In the Septuagint and the New Testament the word translated “Lord” is Kurios. Both Adonai and Kurios were used for God by the Jews.” Josh McDowell & Bart Larson, Jesus: A Biblical Defense of His Deity (San Bernardino: Here’s Life, 1983), 33.
4. Paul L. Maier, Ed, Eusebius, The Church History (Grand Rapids, MI: Kregel, 1999), 149.
5. Although most early Christians believed in Jesus’ divinity, the church didn’t clarify what that meant until the Council of Nicaea in 325 A. D., when the Roman emperor Constantine convened church leaders together to deal with Arius’s view that Jesus was a created being. However, after an intense debate over the meaning of the apostles’ words about Jesus in the New Testament, all but two of 318 church leaders reaffirmed the majority Christian belief that he is fully God, co-eternal, co-equal and with the Father and Holy Spirit (See “Mona Lisa’s Smirk”).
6. See “Jesus.doc” to discover the reliability of the New Testament
7. Martin writes, “Contrary to the translations of The Emphatic Diaglott and the New World Translation (of the Jehovah’s Witnesses) the Greek grammatical construction leaves no doubt whatsoever that this is the only possible rendering of the text….Jehovah’s Witnesses in their New World Translation Appendix 773-777 attempt to discredit the Greek text on this point, for they realize that if Jesus and Jehovah are “One” in nature their theology cannot stand….” Walter Martin, The Kingdom of the Cults (Minneapolis, Minn: Bethany, 1974), 75.
8. F. F. Bruce, The Deity of Christ (Manchester, England: Wright’s [Sandbach] Ltd., 1964
9. F. F. Bruce, “The ‘Christ Hymn’ of Colossians 1:15-20,” Bibliotheca Sacra (April-June 1984): 101.
10. D. Guthrie & J. A. Motyer, The New Bible Commentary: Revised (Grand Rapids, MI: Eerdmans, 1973), 1144.
11. Bruce, ‘Hymn’, 101-102.
12. Although the author of Hebrews is unknown, some scholars believe it was written by Paul.
13. The Amplified Bible, Zondervan
14. Kenneth S. Wuest, Word Studies in the Greek New Testament, Vol. II (Grand Rapids, MI:, Eerdmans, 1986), 41.
15. John Piper, The Pleasures of God (Sisters, OR: Multnomah, 2000), 33.
16. Norman Geisler & Peter Bocchino, Unshakable Foundations (Minneapolis, MN: Bethany House, 2001), 297.
17. J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove, IL: InterVarsity Press), 54.
18. Peter Kreeft & Ronald K. Tacelli, Handbook of Christian Apologetics (Downers Grove IL: InterVarsity Press, 1994), 152.
19. “The Granville Sharpe rule of Greek grammar states that when two nouns are join by kai (and) and the first noun has the article and the second does not, then the two nouns refer to the same thing, Hence, great God and Savior’ both refer to Christ Jesus.” (The Moody Handbook of Theology, p. 225).
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© 2010 JesusOnline Ministries (Ministères de Jésus en ligne). Cet article est un supplément du magazine Y-Jesus publié par Bright Media Foundation & B&L Publications : Larry Chapman, éditeur-en-chef. Pour lire d’autres articles sur les preuves de l’existence de Jésus Christ, voir : www.y-jesus.com.